SACO 2017 : Il faut sauver le Salon

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Publié initialement le 12 Jan. 2018


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SACO 2017 : Il faut sauver le Salon

René Emmanuel Sadi, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD), a procédé à l’inauguration officielle de la 4e édition du Salon des Communes de l’Ouest (SACO), édition 2017. Ceci en présence des Maires et de nombreuses personnalités.

Pour Charles Djadjo Tomtchoua, Maire de la commune de Banwa et Secrétaire général de l'association des Communes et Villes Unies du Cameroun (CVUC-Ouest), l’organisation du Salon des Communes (SACO) s’inscrit dans la volonté de « lancer au niveau régional un évènement fédérateur des collectivités locales pour célébrer le dynamisme des collectivités territoriales décentralisées et contribuer à la réussite de la décentralisation ».

Le choix du thème de cette 4e édition, « la région de l’ouest sur la route de l’émergence, enjeux et contraintes », donne l’occasion, entre autres, de re-visiter et renforcer le partenariat avec les institutions nationales, d’offrir un cadre d’expression et d’explication des options politiques du gouvernement.

La 4e édition confirme l’importance d’un tel regroupement pour les communes de la région de l’Ouest, mais aussi pour les collectivités territoriales décentralisées de l’ensemble du pays. Les trois premières éditions de 2009, 2012 et 2015 ont posé les jalons d’une intercommunalité forte et d’un décloisonnement des communes pour les ouvrir à la face du monde, mieux à celle des populations de la région de l’ouest.

Avril 2015, date de la 3e édition à donner du grain à moudre et permis, dans le cas du PNDP de nourrir et enrichir l’expérience de la vingtaine de maires qui avaient fait le déplacement des 09 autres régions du pays.

La 4e édition a présenté le visage d’un évènement qui, s’il n’est pas soutenu par tous les acteurs du secteur de la décentralisation, ne coulera pas de vieux jours. Cette implication commence par les communes de la région de l’Ouest, premières bénéficiaires, qui ont ma l h e u r e u s emen t pour certaines briller par leur absence. Pour justifier la faible attraction à Bandjoun ce mois de décembre 2017, beaucoup d’observateurs auront évoqué le choix de la période, pas appropriée parce que chargée.

On aura aussi évoqué la tenue des conseils municipaux d’adoption du budget à cette période, la saturation liée aux fêtes de fin d’année. Ces raisons et d’autres justifieraient difficilement l’absence des communes, dans un évènement qui les mets tous les deux ans en vitrine. Nul doute que les difficultés du Comité d’organisation, loin de décourager, devraient plutôt permettre de rectifier le tir la prochaine fois.

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