Actualité mise à jour le
-Publié initialement le 11 Août 2021
Trois ateliers pour valider les rapports des études de faisabilité techniques
Réunis à Mora, Yagoua et
Mokolo entre le 21 juillet et le 5 août 2021, les équipes du PNDP ont procédé Ã
la lecture des rapports d’études de faisabilité techniques, proposés par les
bureaux d’études
Dans
la mise en œuvre des projets de développement, il est d’usage que l’on ait une
certaine visibilité sur l’impact qu’auront des réalisations sur l’environnement
et les mesures correctives à apporter, mais aussi, il est bon d’avoir une
lisibilité sur la rentabilité économique desdits projets. C’est dans ce
contexte que du 21 juillet au 5 août 2021, se sont réunies à Mora, Yagoua et
Mokolo, les équipes du PNDP avec pour but de procéder à la lecture des rapports
des études de faisabilité technique, des notices d’impact environnemental et
les études de rentabilité économique des microprojets qui seront mis en œuvre
sur financement de l’Agence Française de Développement (AFD).
Dans
le cadre de la continuité du Programme d’aménagement territoire (PRODAT), ce
sont en effet 23 microprojets qui sortiront de terre, notamment, la
construction des mares artificielles, des magasins de stockage et des digues de
protection, la réhabilitation des pistes agricoles, et l’assainissement urbain,
qui vont être réalisés dans 18 communes de l’Extrême-Nord suivant le mode Haute
intensité de main d’œuvre (HIMO), sous financement Minka de l’AFD.
Un bref aperçu de
l’impact des travaux sur l’environnement est donné à Zina (département du Logone-et-Chari).
Dans cette commune, seront réalisés deux ouvrages, à savoir une digue, côté est
de la ville (1,7 km), et une autre, côté ouest (2.3km). Une fois achevée, ces
digues se présenteront comme une ceinture, assurant la protection des personnes
et leurs biens de la furie des eaux du fleuve Logone. L’ingénieur d’études Théophile
Kouam estime le besoin en terre pour la réalisation de la digue est Ã
70 000m3. Il est à noter que 10m3 est l’équivalant de la quantité maximale
de terre que peut transporter un camion à dix roues. Et selon l’approche HIMO
qui consiste à mobiliser des populations marginalisées – jeunes, femmes
–
sur des chantiers de première nécessité (forages, pistes rurales,
assainissement…), un tiers des salaires est versé sur un compte d’épargne
ouvert dans un établissement de micro finance. Ceci permet aux bénéficiaires de
reconstituer une partie du capital qu’ils ont perdu durant la crise. En
parallèle, un consortium d’Organisation non gouvernementales travaille avec les
ouvriers pour les aider à élaborer un projet d’insertion qui transformera leurs
économies en une activité plus durable une fois le chantier achevé. Tous ces
chantiers sont exécutés par des entreprises nationales camerounaises dont les
capacités sont renforcées sur le volet technique, environnemental et social de
leur intervention.